Critiques Diverses

Introduction

          Je voulais faire une simple critique de The Dark Knight quand je me suis rendu compte que ce n'était pas suffisant. Ce film est bien plus qu'un simple film, c'est un chef d'oeuvre. D'ou ma volonté de lui consacrer un dossier spécial.

          Aprés avoir donné une origine au célèbre Batman, dans Batman Begins, Christopher Nolan nous offre sa suite, qui est en tout point supèrieur, alors que la barre était déja haute. La recette de ce succés ? C'est simple: le scénario, et Heath Ledger. Car force est de constater que c'est lui qui porte le film, volant la vedette au héros, éclipsant les autres acteurs, aussi bons soient ils.

I - Le Scénario, l'Ambiance,

l'Atmosphère...

          C'est bien rare qu'un film de "héros" et un "blockbuster" américain propose un bon scénario. Et pourtant, The Dark Knight se hisse sans mal au biveau des films complexes. Exit les clichés faciles du gentil héros qui arrète le méchant voleur. Nolan adapte un comics de Miller et Moore, ce qui annonce immédiatement la couleur du film. Un scénario à la noirceur parfaite. Le joker est le maître du film. Gotham lui appartient et il joue avec. On se retrouve ainsi avec des scènes à la limite du malsain, et des choix difficiles. Le tout accompagné par la musique de Hans Zimmer et James Newton howard.

          Les rebondissements sont incessants, et font passer les 2h30 à une vitesse folle. Aucun moment d'ennuie, à chaque réponse, des nouvelles questions. Christopher Nolan a décidé d'utiliser une caméra IMAX pour certaines scènes de son film. Elle permet une meilleur définition pour les scènes extérieurs et les plans larges. Bien sur, cela apporte un grand plus au film, surtout lors d'un visionnage Blu-Ray. La scène d'ouverture qui en bénifie, nous plonge directement dans le film et cette ambiance si particulière.

          La mise en scène est éblouissante. Les scènes de combat sont rapides, on ne discerne que quelques mouvements, nous mettant dans la peau de ce qui reçoivent la colère ( très souvent ) du Batman, et avec elle, une incompréhension totale. Les autres scènes, explosions, dialogues, courses poursuites, bénificient de la même qualité, la différence étant que cette fois ci, tout nous est donné, et c'est un vrai plaisir et régal d'observer ces scènes.

II - Heath Ledger, et les autres...

          Les fans crient au scandale quand Nolan annonce le nom de l'acteur qui jouera son Joker. Comment faire mieux que l'inoubliable Jack Nicholson ! En s'appelant Heath Ledger tout simplement...

          " Why So Serious ? " La phrase résonne dans les salles du monde et devient vite culte. Bien plus qu'une prestation, Heath Ledger signe un vrai rôle de composition. A la fois inquiètant, humouristique et effrayant, son rire glacial inimitable, ses mimiques, sa gestuelle, ses répliques, tout est réussi. Aucune ombre ne vient gacher le tableau.

          Heath Ledger décède le 22 Janvier 2008, peu avant la sortie du film, sans connaître l'impact que son rôle aura sur de nombreux acteurs, et fans du monde entier. Il fut récompensé d'un oscar à titre posthume, et Terry Gilliam, un autre réalisateur, en dit de lui: " Il serait sans soute devenu le plus grand acteur de sa génération, vraiment... " Cette prhase résume parfaitement Heath Ledger.

          Mais n'oublions pas pour autant les autres acteurs et actrices. Sans eux; Ledger n'aurait pas pu livrer sa performance. Christian Bale endosse une seconde fois le costume du chevalier noir, et reste très convaincant dans son rôle de Bruce Wayne, et de Batman.

          Les trois anciens, Michael Caine, Morgan Freeman, Gary Oldman, reviennent en force et donnent d'excellentes prestations, surtout ce dernier. Il reste deux nouveaux à présenter : Aaron Eckhart et Maggie Gyllenhaal. Cette dernière remplace Katie Holmes, mais ça ne prend pas. Bien décevante, elle est le seule reproche du film. Quand à Eckhart, il s'en sort très bien dans son rôle d'Harvey Dent.

Conclusion

          The Dark Knight est une immense réussite. Et ses recttes au Box Office le prouve. Avec plus d'un milliard de dollars dans le monde, Batman - The Dark Knight est bien plus qu'un film. En moins de deux ans, il est devenu un chef d'oeuvre et surtout, une référence. un reccord.. Film à voir et revoir, une grande réussite.

Alan Moore est un des plus grands auteurs de comics, et son V Pour Vendetta le prouve une fois de plus. Après le cultissime Wachtmen, j'ai eu le plaisir de découvrir ce comics, qui, malgré le fait de ne pas être aussi excellent, est à lire absolument.

Au début, les dessins de David Lloyd peuvent rébuter, mais après quelques pages, on s'y fait et la lecture en devient très agréable. La couleur dominante est le noir. C'est sombre pendant toute la lecture. Des traits grossiers quelques fois.

Le scénario est simple; une troisième guerre mondiale a eu lieu. Les pays sont détruits et une dictature fasciste s'instaure en Grand Bretagne, procédant à une épuration ethnique, politique et sociale. Seule un symbole qui se cache derrière un masque et se fait appeler « V » s'oppose à ça. Pendant la lecture, on assiste donc aux agissements de ce "V", tout en en apprenant plus sur le personnage.

Excellent comics du début jusqu'à la fin, V Pour Vendetta est à lire.

Note: 16/20

A la vue de cette édition limitée, je n'ai pas pu résister à me prendre le chef-d'oeuvre de David Fincher. Et cette édition Blu-ray est une totale réussite. C'est La Fox qui nous l'offre à l'occasion du 10ème anniversaire du film.

Le film est sombre, et les nuances sont bien rendues. Les couleurs sont parfaites, les détails, impressionant. On remarqera néanmoins, une mauvaise compression pendant peut être 20 secondes, on l'on peut voir "trembler" la chemise d'un personnage. Mais c'est excusable, tant le reste est parfait.

Coté son, une fois de plus la VO est en HD. Certaines scènes sont spectaculaires, d'une très grande profondeur, permettant de tout entendre. Encore une fois, une réussite totale.

Parlons maintenant du film. Eh bien, c'est sombre, violent à souhaît. Une violence gratuite, à la limite du malsain. Les scènes de combat sont jubilatoires, et Fincher nous offre une très bonne réalisation.

Des acteurs qui frisent la perferction, Brad Pitt, Edward Norton et Helena Bonham Carter; des dialogues fins, subtils et un humour bien présent afin de faire redescendre la pression.

Un scénario complexe, intelligent, une bande son culte.

Bref, Fight Club est un chef d'oeuvre et cette édition Blu-Ray aussi.

Note: Blu-Ray: 17/20;  Film: 17/20

Le Choc des Titans est un film réalisé par le français Louis Leterrier, et après son réussie L'Incroyable Hulk, on ne pouvait qu'espérer une réussite pour ce film. D'autant plus que l'attente à été longue, et la promotion bien faite. Peu d'images, mais certaines qui laissaient réveur, nottament celle-ci:

Ne pouvaient nous laisser attendre qu'un excellent film, peut être même à la hauteur de l'excellent 300.

Mais hêlas, ce n'était qu'une illusion. C'est un remake d'un film de 1981, donc aucune surprise au niveau scénario, mais ils auraient pu mieux respecter la mythologie, le pire restant peut être le fameux Pégase noir.

Le film n'a aucune surprise, tout est prévisible. On pourrait se demander si en ce moment ce n'est pas la mode des scénarios vides. La musique est insuportable, et les dialogues risibles: "-tu as les pouvoirs d'un Dieu" "-alors je m'en servirai en tant qu'homme"

Les acteurs sont lamentables. Mention à Sam Worthington et sa coupe militaire, qui n'a décidement aucun charisme. Heureusement que Mads Mikkelsen est là, pour rattraper le tout. LUI a un vrai charisme. Dans ce "film", il y a aussi deux acteurs reconnus, Liam Nesson et Ralph Fiennes. Ce dernier s'en sort plutot bien en incarnant un Hadès convainquant, mais Liam Nesson est plat et insipide. Dommage.

Les effets spéciaux sont biens, encore heureux. Je n'ai pas vu le film en 3-D, mais à mon sens, il n'y a aucune scène qui pourrait en avoir besoin. Car rappelons tout de même, que le film a été tourné en 2-D, puis convertit en 3-D en seulement 10 semaines suite au succés d'Avatar de James Cameron ( qui a eu besoin de 4 ans lui)

Donc au final, ce film est plat. Ça se regarde oui, mais ça s'oublit aussi facilement.

Note: 06/20

Cela fait longtemps que j'attendais ce film. De la première rumeur à la dernière bande annonce. Voire l'imaginaire de Lewis Carroll adapté par le surprenant Tim Burton, tout fan de ce dernier ne peut qu'espérer le chef-d'oeuvre. Mais hélas, on ne peut pas en qualifier le film.

Il y a beaucoup de qualités, c'est indéniable. Mais le film pêche par un mauvais scénario, simple, convenu et extrémement prévisible. Ce dernier n'est pas signé Tim Burton mais Linda Woolverton, il l'a juste approuvé et c'est déja assez grave. La marque Disney est hélas trop présente. C'est propre, gentil, à la limite du manichéen et parfois du ridicule. Aucune folie, celle de Burton, que tout le monde attendait, n'est présente. Pire encore, il y a de la logique, alors que la grande force de Lewis Carroll est cette absence de logique..

Malgré ce scénario, le film est sauvé par de nombreux points. Tout d'abord, le jeu des acteurs.

Le Chapelier Fou est interprété par Johnny Depp, qui comme à son habitude, offre une prestation remarquable. Un brin de folie en plus de sa part -car il en est capable- aurait cependant été bienvenue. L'apparence du personnage est une merveille. L'acteur en à lui même peint une aquarelle. Les effets-spéciaux font le reste, et ses yeux sont ainsi plus gros que la normale et changent de couleurs selon son humeur.

Le personnage le plus intéréssant du film, est sans aucun doute, La Reine Rouge. Helena Bonham Carter, hystérique à souhaît, avec une tête énorme (comme décrit dans les livres) nous délivre une prestation parfaite, comme toujours. Rien à redire, toutes ses appartions sont jubilatoires.

Sa soeur, La Reine Blanche est un personnage complexe, bien plus qu'on ne pourrait penser et c'est Anne Hathaway qui endosse le personnage, utilisant tout son talent pour nous montrer sa part sombre qu'elle tente de refouler.

Et le tableau des acteurs ne s'arretent pas là. Crispin Glover, en valet manipulateur, Matt Lucas, donne son visage aux jumeaux Tweedledee et Tweedledum. Stephen Fry, double Le Chat de Cheshire dont les apparitions sont trop rares. Alan Rickman, et sa voix grave, à travers La Chenille Bleu. Timothy Spall, qui incarne Bayard et surtout l'impressionant Christopher Lee, qui malgré ses quelques répliques donnent des frissons.

Il faut aussi penser à Alice. Tim Burton a ainsi choisi une inconnue, Mia Wasikowska et il faut dire qu'elle ne s'en sort pas trop mâl. Mais avec tous les talents autour d'elle, elle fait parfois un peu "tâche" et sa prestation -bien que convenable- est de loin la moins marquante du film.

Tim Burton est un génie en ce qui concerne la qualité visuelle. Son Pays des Merveilles est travaillé. Chaque détail est soigné. La faune et la flore sont surprenant. Néanmoins, pas assez glauque, comme on pouvait l'espérér de sa part.

Coté, musique, le réalisateur reste en terrain connue, et fait appel à Danny Elfman ( Beetlejuice, Batman, Edward aux Mains d'Argent, Batman, le Défi, L'Étrange Noël de Monsieur Jack, Sleepy Hollow, la Légende du Cavalier Sans Tête, La Planète des Singes, Big Fish, Charlie et la Chocolaterie, Les Noces Funèbres ). Sa composition s'accorde bien au film, et les thémes (surtout celui d'Alice) sont sublimes.

Je trouve dommage de ne pas avoir eu droit a un générique de début comme Burton sait si bien les faire. C'est à chaque fois un grand moment pour Danny Elfman et ses fameux "Main Titles".

Au final, les acteurs sont bons, le visuel est magnifique, la musique parfaite. seul le scénario gâche le film. Ce n'est pas l'adaptation que tout le monde pouvait espérer, mais Tim Burton a su, à partir d'un scénario décevant, nous donner un film qui est "seulement" réussi. Une petite déception donc, mais il ne faut pas bouder son plaisir. A voir.

Note: 13/20

Après un long moment d'attente, le chef d'oeuvre de Pixar, Toy Story, fait enfin son apparition en Blu-Ray avec sa suite, Toy Story 2.

Et l'attente est largement récompensée.

Commençons par l'image. Comme toujours avec les sorties Blu-ray Disney, la restauration est réussie. Le film a en effet subi un transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 23580 kbps). L'image est magnifique. L'effet plastique des jouets est rendu à la perfection. Les couleurs s'expriment de façon libérée et la luminosité est excellente. Il est difficile de trouver un défaut à cette édition.

Le son aussi est à la hauteur de cette édition. Une piste HD pour la VO ( ce qui est presque toujours le cas ) et 5.1 pour la VF. On entend les sons du point de vue des jouets. Ce qui est extrèmement plaisant.

Malgré l'âge du film (1995), l'animation des jouets n'a pas a rougir des récentes production Pixar. Seule les humains ont quelques défauts, nottament dans le visage et le Blu-Ray permet de mieux les noter. Malgré ça, grâce à un scénario solide et sa grande originalité, Toy Story est un film à voir et à avoir.

Note:

Blu-Ray: 20/20. Film: 19/20